Bio-bibliographie

Italie

Francesco Gabrieli

Prix Balzan 1983 pour l'orientalisme

Pour son apport fondamental à la connaissance du monde islamique à travers des recherches embrassant la poésie arabe antéislamique et la littérature contemporaine, l’histoire du califat et celle de la renaissance arabe; ces études, réalisées avec des méthodes nouvelles, ont conduit à des résultats originaux.

Francesco Gabrieli est né à Rome, le 27 avril 1904 (†1996);

professeur de langue et de littérature arabe en 1930;

professeur d’arabe à l’Istituto Orientale de Naples de 1935 1938;

professeur titulaire de langue et de littérature arabe à l’université de Rome de 1938 à 1979, nommé ensuite professeur honoraire en 1980;

membre de l’Accademia dei Lincei à partir de 1947;

vice-président de cette académie depuis 1982;

membre de l’académie Arcadia;

membre correspondant de l’Istituto Lombardo et de l’Accademia di Scienze, Lettere ed Arti de Palerme;

membre d’honneur de l’American Oriental Society;

membre étranger des académies arabes du Caire, de Damas, Bagdad et Amman;

docteur « honoris causa » de la Sorbonne (Paris III) et de l’université de Lecce;

président de l’Unione Accademica Nazionale de 1982 à 1983.

Sa production scientifique comprend environ 200 publications, entre ouvrages et articles de presse, sur la littérature arabe et persane, l’histoire et la culture de l’Islam ancien et moderne, les rapports entre la civilisation classique et la civilisation musulmane.

Ses livres plus connus sont les suivants:

— Al-Mamùn e gli Alidi (1929);

— Il califfato di Hishàm (1935);

— Giamil al-Udri (1938);

— Ibn Hamdìs (1948);

— Storia della letteratura araba (1951, 2 ed. 1959, 3 ed. 1967);

— Alfarabius. Compendium legum Platonis (1952);

— Il risorgimento arabo (1958);

— Abù Firàs (1977);

— Gli Arabi (1967);

— Maometto e le grandi conquiste arabe (1967);

— La poésie religieuse dans l’ancien Islam (1974);

— Viaggi e viaggiatori arabi (1975);

— La storiografia arabo-islamica in Italia (1975);

— Cultura araba del Novecento (1983).